Pourquoi tout commence ici

Pourquoi tout commence ici

Tout commence par une question et un chemin : Pourquoi ? Et vers où trouver la réponse ?

Le Pourquoi est certainement une des pierres angulaires de tout de ce qui nous entoure en tant qu’être humain. Il est d’ailleurs déclinable à l’infini.

Pourquoi le ciel est-il bleu ? Pourquoi est-ce que j’aime cette couleur ? Pourquoi existons-nous ? Pourquoi est-ce que j’écris cet article ? Pourquoi es-tu en train de le lire ? Pourquoi est-ce que tu vas aller au bout ou renoncer ?


Nombreux sont ceux – et depuis des millénaires déjà – à s’être posé ces questions.

  • Certains via l’axe de l’être : Pourquoi sommes-nous ce que nous sommes, voir pourquoi sommes-nous tout court ?
  • D’autres via l’axe du faire : Pourquoi faisons-nous les choses que nous faisons chaque jour ?

Que ce soit collectivement ou individuellement, pourquoi sommes-nous là, dans quel but ?

POUR
QUOI ?

Et toutes les déclinaisons qui suivent naturellement, sur le Bonheur, la Vertu, Dieu, la Mort, l’Amour etc …


Des milliers de penseurs, de philosophes et de chercheurs se sont penchés sur ces questions, créant par là-même autant de réponses, de théories et de courants : Ontologie, Théologie, Sociologie, Philosophie, Métaphysique … Stoïciens, Cartésiens, Nihilistes, déterministes, existentialistes et j’en passe. Que de thèmes passionnant !!

// Pourquoi n’avons-nous pas les réponses ?



A chaque fois que j’y pense, je trouve toujours étonnant que des milliers (des millions ?) de personnes se posent encore aujourd’hui les mêmes questions que d’autres se sont déjà posées depuis des milliers d’années.
Et je ne sais pas trop quoi penser du fait que des milliers (des millions ?) de personnes semblent, à l’inverse, ne même pas se poser ces questions !!

On pourrait presque croire que nos connaissances autour de ces sujets ont été oubliées dans les méandres de la modernité….

En réalité il m’apparait clairement depuis quelques années que ces enseignements sont bien là, pour peu qu’on les recherche, mais qu’ils sont simplement invisibles à nos jeunes yeux aveuglés. Et pourtant aussi divers, présents et variés que l’incroyable richesse de la bio-diversité de notre planète.

C’est le moment de préciser que, en disant « nos jeunes yeux aveuglés », j’assume donc pleinement les nombreux biais sociaux, culturels et cognitifs qui sont les miens, et notamment une éducation « traditionnelle », laïque, de la classe moyenne d’un pays riche d’Europe occidentale.

Selon moi, ce cadre particulier (mais qui est loin d’être universel !) est en grande partie responsable de cet « aveuglement » imposé à une jeunesse élevée avec un crédo quasi-unique que l’on pourrait résumer ainsi : Travail, Argent, Famille.

Dans ma génération, celle des fameux millennials (né entre 1980 et 1990 environ), on a souvent été élevé avec cette double contrainte d’un message qui nous disait en gros “le monde est merveilleux, vous êtes les meilleurs et les plus beaux, vous pouvez avoir tout ce que vous voulez et tant que vous travaillez, que vous gagnez de l’argent et que vous fondez une famille, vous serez heureux” et d‘une réalité qui s’est avérée beaucoup plus complexe, changeante et difficile à appréhender que prévu …

Mais je m’éloigne un peu du sujet principal.

L’idée était surtout de relever que dans notre éducation culturelle et sociale, les questions d’ordre existentielle, spirituelle, du sens de la vie en général sont autant de sujets qui sont souvent passés sous silence, ignorés ou abordés d’une manière bien peu convaincante (d’ailleurs quelqu’un se souvient-il de ses cours de Philo du Lycée ??).

Je ne suis plus tout à fait un « jeune », alors je me rassure en me disant que c’est peut-être moins vrai pour la nouvelle génération aujourd’hui, dont une partie semble plus consciente et engagée que nous ne l’avons été ?

Et peut-être que tu as une expérience ou un point de vue différent à ce sujet, n’hésite pas à l’exprimer en commentaire ci-dessous.
Car il y a également une part de responsabilité individuelle dans tout ça qu’il ne faut pas minimiser, et j’y reviendrais souvent ici.

Mais pour moi nul doute qu’à l’autre bout de la planète, une jeune bouddhiste népalaise, un jeune héritier Qatari ou un jeune guérillero vénézuélien n’auront pas les mêmes biais, ni les mêmes angles de vues que moi sur tous ces sujets… Et c’est tant mieux.

Mais, puisque nous réfléchissons individuellement et collectivement depuis des millénaires, avec des angles de vues différents et complémentaires, pourquoi n’avons-nous toujours pas trouvé de réponse au Grand Pourquoi de la vie ?
La trouverons-nous un jour ?
Y en a-t-il seulement une ?
Si quelques uns l’ont trouvé, pourquoi n’en avons nous pas connaissance ?

Je n’ai évidemment pas la réponse.

Mais – et cela me parait un point de départ primordial – je n’ai pas non plus renoncé à chercher !

Ma première intuition de réponse fut plutôt simple, pour ne pas dire simpliste : le bonheur.
Ne serait-ce pas là le but de toute vie humaine ? A la recherche du bonheur !

// Il est où le bonheur !?



Aucun lien avec le livre de Ruffin, que je n’ai pas lu, mais si quelqu’un à un avis … ni avec Christophe Maé d’ailleurs


Le bonheur est un idéal.

Pour certains, qu’on le veuille ou non, il serait même « impossible » de ne pas chercher le bonheur ! Ce serait une fin en soi au regard de laquelle toutes nos actions ne seraient que secondaires et, in fine, dirigé vers l’atteinte de cet idéal premier.

Mais c’est quoi le bonheur ?


Le bonheur peut être décrit comme “un état durable et stable de satisfaction complète“. Ca donne envie.

Ce qui nous mène naturellement à la question de comment atteindre cet état. Et c’est la que les choses se compliquent et se simplifient en même temps. [Oui, j’aime bien les oxymores]

// Connaissance intérieure …



Se compliquent car une grande partie des réflexions et théories menées sur le sujet (en tout cas celles que j’ai identifié) semblent tendre vers une conclusion partagée : le bonheur est – tout comme la vérité – quelque chose de relatif et personnel.

Les critères d’atteinte du bonheur ne sont pas les mêmes pour tous. Et ces critères peuvent évoluer dans le temps.

C’est en cela que finalement les choses se simplifient : puisque la réponse est personnelle et relative, il est donc illusoire de vouloir trouver une solution universelle et facile d’accès au bonheur pour tous.

Plus que des réponses universelles il existe cependant de nombreuses méthodes qui peuvent aider tout un chacun, en fonction de ses sensibilités, à s’en rapprocher.

Mais la quasi totalité d’entre elles semblent d’accord sur une chose : atteindre cet état de bonheur est en premier lieu le fruit d’une démarche de connaissance intérieure. C’est en filigrane ce que nous dit Socrate dans l’un de ses enseignements les plus célèbres :

Connais-toi toi-même, et tu connaitras l’univers et les Dieux !


Que ce soit le bonheur, l’amour, le pourquoi de la vie ou tout autre question existentielle, il est clair qu’une partie des réponses sont avant-tout à chercher en nous.

En commençant par se demander : Pourquoi ? Mais pas uniquement.

// … avec l’aide de l’extérieur



Socrate lui-même se disait être un “accoucheur d’âme” et à développé la notion de maïeutique philosophique, à savoir l’art de conduire son interlocuteur à découvrir et à formuler les vérités qu’il a en lui.

En effet l’aide d’un appui extérieur est quasi indispensable – à tout le moins fort utile – pour repérer ses propres croyances erronées et avancer plus efficacement dans ses réflexions. « Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien » disait-il.

En se positionnant ainsi humblement, il posait des questions faussement naïves et s’arrangeait pour que son interlocuteur se rende compte de ses manques de précision et des contradictions dans ses raisonnements. Ainsi pouvait-il plus facilement les amener à se rendre compte qu’ils possédaient pourtant des connaissances réelles en eux.

Mais alors, peut-on atteindre ensemble le bonheur plus facilement ? Ce dernier est-il réellement la grande réponse que nous cherchons ?

Et bien comme Socrate, tout ce que je sais aujourd’hui, c’est que je n’en sais rien. Enfin… pour l’instant 😉

Tout ce que je peux faire à mon niveau, ce que nous pouvons faire ensemble, c’est nous questionner encore et encore pour essayer de diminuer progressivement notre ignorance au profit d’une réelle connaissance, ou plutôt d’une connaissance du réel.

C’est une des principales raisons pour lesquelles j’ai souhaité mettre en place ici ce que j’envisage comme un lieu « dexploractions interpersonnelles », terme que je préfère largement au simple Développement Personnel qui me parait aujourd’hui un peu galvaudé, trop auto-centré et plein de failles que j’ai hâte de pouvoir vous partager.

INTERpersonnel car que ce soit au sujet du bonheur, du pourquoi, du comment ou n’importe quelle autre question majeure de la vie, le chemin vers une réponse juste ne peut se faire que dans une réflexion à la fois intérieure et extérieure, par et pour nous tout autant que par et pour les autres.


A quoi me servirait tout le bonheur du monde si j’étais le seul à pouvoir le vivre ?



« Nous sommes un » est un enseignement qui ressort chez les plus grands penseurs, philosophes et même la plupart des religions. L'humanité est un "tout", diversifiée certes, mais faisant partie d'un système commun.

Le vrai développement de l’être ne peut se faire que de manière interpersonnelle et équilibrée, en harmonie avec soi-même et avec les autres.


Les réponses auxquelles je fais référence ici sont un peu comme la destination finale du grand chemin de la vie. Ce chemin sera long, tortueux, peuplé de belles rencontres et d’adversités, de joies et de peines, de doutes et de révélations, de détours et de raccourcis.

Je n’ai aucune certitude sur ce que nous trouverons au bout de ce chemin, ni même si nous trouverons réellement quelque chose. Mais finalement tout ça n’est pas si important car …

Peu importe la destination, l’important c’est le chemin !


Alors chers exploracteurs, qui veut se mettre en mouvement et m’accompagner sur ce chemin ?


Réactions, critiques constructives et opinions divergentes sont les bienvenues.